Pour la rentrée, la tendance nous vient des greens, au masculin comme au féminin. À vos clubs !
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Golf, tee for two - Diaporama photo
Caddy cool Sofya : T-shirt en jersey à rayures club, Dries Van Noten, pantalon à pinces en gabardine, Hermès. Lunettes, Oliver Peoples, derbys, Fratelli Rossetti. Dylan : gilet torsadé, P. S. Paul Smith, chemise, pantalon en gabardine et cravate, Dries Van Noten. Derbys, Paul Smith. Set de golf, Louis Vuitton.
Photo Ugo RichardGolf, tee for two - Diaporama photo
Short cut Caban en drap de laine, Aigle Heritage, maille rayée, Ç × Façonnable par Mira Mikati, chemise, Sandro, pantalon large en gabardine de laine, Rochas.
Photo Ugo RichardGolf, tee for two - Diaporama photo
Lob story Sofya : chemise en coton à col bleu marine, et pull en laine porté sur les épaules, Esprit, jupe mi-longue plissée en coton, Innamorato. Ceinture, Hermès, gants, Lacoste. Dylan : chemise, gilet, pantalon et ceinture, Berluti.
Photo Ugo RichardGolf, tee for two - Diaporama photo
Esprit club Sofya : pull à col roulé en cachemire, Brunello Cucinelli, pantalon à pinces en drap de laine, Giorgio Armani collection Capsule Classique. Chapeau et ceinture, Hermès, derbys, Fratelli Rossetti. Dylan : tenue, Ralph Lauren. Set de golf, Chanel.
Sur la planète Green, le charme rétro et l’esprit british se conjuguent au masculin-féminin. Un parcours sans faute en pantalons larges, jupes plissées, rayures club.
L’habilleur des athlètes tricolores de Sotchi a dévoilé son néo-sportswear sur les podiums automne-hiver 2014-2015 de Manhattan : une collection qui fait référence au golf de Chantaco
Exceptés les golfeurs, qui connaît Chantaco– le parcours 18 trous aux portes de Saint-Jean-de-Luz appartenant à la famille Lacoste ? N’en déplaise, c’est le point de départ de l’hiver prochain de Felipe Oliveira Baptista pour la griffe française. Et, pas plus que le tennis ou le ski qui ont inspiré ses précédentes saisons en tant que directeur artistique du crocodile, il ne pratique cette discipline. D’ailleurs, la force de son propos et de son style ne réside-t-elle pas dans cette distance personnelle envers le sport en général, qui épargne au label des collections trop premier degré ? Et l’extirpe peu à peu du sempiternel sportswear où créativité et féminité sont souvent très limitées.
Défilé Lacoste automne-hiver 2014-2014.
Photo Imaxtree
« Cette collection est une allusion plus qu’une référence directe au golf car il s’agit d’un univers très codé, pas forcément ouvert au changement dans son esthétique comme dans ses tenues », explique Oliveira Baptista en marge du show. De fil en aiguille après la visite de Chantaco, il en est tout de même venu à s’intéresser au dressing de la golfeuse Simone Thion de la Chaume - épouse du fondateur de Lacoste à la ville -, dont les plus grands trophées se concentrent dans les années 1920 et 1930, époque où la mode féminine commence à prendre quelques distances avec le corps, à être plus cool et plus ample à travers des tenues spécifiques pour les premiers loisirs et sports de plein air.
Près d’un siècle plus tard, la fille Lacoste sur les podiums 2014-2015 de New York a une classe nonchalante faisant écho à ces prémisses-là. Les robes en jersey de laine vierge sont taillées sur la base d’un blouson découpé de fins zips dorés. La ligne est pure, souple. Les détails et les dessins traités en trompe- l’œil sont simplifiés à l’extrême. Souvent, les bords se révèlent coupés francs au laser. Ou thermosoudés et non cousus.
Une élégance sûre
La collection – plutôt automne qu’hiver dans ses formes - se veut très technique sans l’afficher au grand jour. Un jersey contrecollé à du tweed donne du ressort aux jupes de patineuse. Parkas en gros coton envers Nylon, vestes en taffetas techniques, pulls à larges jacquards placés, carreaux et motifs graphiques s’enchaînent en campant des allures parfois un peu garçonnes. Et d’autres ultraféminines. Chez les hommes, pas plus de golf ou de green à l’horizon. Seuls les mots Chantaco ou Fair Play reviennent comme des gimmicks brodés sur les sweat-shirts, les bonnets. Le lien entre filles et garçons réside dans les matières et les couleurs sourdes. Et surtout cette idée d’une élégance sûre, pas compliquée, effortless via de grands volumes épurés, des incrustations en maille aiguilletée comme des raies de lumière à la James
Turell, des dessins en all over d’architecture Art déco et des visuels fragmentés qui impriment une dynamique nouvelle. Entraînant la marque sur un terrain plus mode que son registre habituel.
Un mix subtil de références golfiques, d’étoffes masculines et de pièces ultra-pointues bouscule nos silhouettes urbaines. Un esprit sporty irréfutable.
Robson Cardoso au trou n°13 sur le golf de Terravista.
STANISLAS FAUTRE / Le Figaro Magazine
High-tech, pratique, tendance … notre top 5 pour golfeurs et golfeuses un brin geeks.
La montre GPS
Grâce à elle, un coup d’œil suffit pour connaître la distance qui vous sépare du début, du milieu, du fond du green et des principaux obstacles autour du drapeau. La Neo X de Bushnell est aussi très intelligente, elle reconnaît automatiquement le parcours et le trou sur lequel vous vous trouvez. Et, bien sûr… elle donne l’heure !
Le plus: les 30 000 parcours dans le monde préenregistrés et une batterie pouvant jouer trois parcours (seize heures d’autonomie).
Le prix : 199 €, www.usgolf.fr
La caméra embarquée
L’hiver est la saison idéale pour travailler son golf. Un bon outil pour s’entraîner : la mini-caméra Golf Cam se fixe au sac pour filmer votre swing et le décomposer en 24 images par seconde. Ne reste plus qu’à le transférer en WiFi sur l’appli gratuite iSmart DV pour le partager avec son pro ou ses meilleures copines.
Le plus: contrôle à distance et garantie 100 % étanche.
Le prix : 149 €, www.golfplus.fr
Le sac insubmersible
On craque pour son look flashy et ses finitions 100 % imperméables, idéales lorsqu’on se fait surprendre par une averse. Le Score Industries est conçu dans un nylon étanche de 2 cm d’épaisseur, il offre quatorze séparations intégrales pour les clubs et six grandes poches avec fermetures Éclair totalement imperméabilisées.
Le plus : il pèse moins de 3 kg… tout mouillé.
Le prix : 249 €, chez Golf Repair Shop. Tél. : 01 45 74 64 74.
La jupe en duvet
Les plus girly pourront la porter sur les greens, même par grand froid. Le modèle portefeuille, façon doudoune, est signé Colmar, grande marque italienne de ski.
Le plus : les leggings en microfibre à assortir pour avoir les jambes au chaud.
Le prix : 55 € chez Golf Plus Mode & Shoes. Tél. : 01 45 74 84 36.
Le driver intelligent
Grâce à son manche légèrement décentré, le Fly-Z XL de Cobra corrige le slice… Traduisez : les balles qui vont à droite, défaut que huit joueuses sur dix tentent de corriger !
Le plus : son poids plume avec un shaft de 60 g.
Le prix : 249 € le driver, www.golfshop.fr
Pull en laine, Sessùn, jupe pailletée, Filles à Papa. Visière House of Flora, gant Golf Plus, club de golf, Chanel.
Photo Ugo Richard
En noir, blanc ou jaune, la golfeuse moderne joue l’épure. Les nouveaux codes du green power.
En images
BELLE DE CADDIEPolo en vison, pantalon en crêpe de soie et bretelles, l’ensemble Balenciaga. Boucles d’oreilles, Marni, lunettes solaires, Ray-Ban, montre Casio, chariot de Golf, Hi-Gee, clubs de golf et siège, Golf Plus.Photo Ugo RichardMIX & MATCHPull en laine et polo en soie, l’ensemble Carven. Gants Agnelle, sac H & M Studio.Photo Ugo RichardBALLES DE JOUREnsemble veste et short en laine, Miu Miu, chemise en coton, IKKS. Casquette Miu Miu, boucles d’oreilles, Marni, montre Rolex, Siège et balles de golf, Golf Plus.Photo Ugo RichardLADY SWINGManteau en lainage, BA & SH, pull en laine, J.Crew, pantalon en gabardine, Dsquared². Lunettes solaires, Ray-Ban, gant Golf Plus, chaussettes Calzedonia, derbys J.M. Weston, chariot et clubs de golf, Wilson Staff.Photo Ugo Richard
LIGNE DE MIRE
DIVA DU GREEN
CLUB SÉLECT
SUN FLOWER
Faites votre pronostic parmi notre sélection de championnes de golf réputées pour leur charme, leur allure et leur fair-play et remportez un "beauty bag"
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Seules les meilleures joueuses de la planète sont sélectionnées pour jouer l'Évian Championship, cinquième Majeur du circuit américain de golf féminin. Et à Évian, plus que sur tout autre tournoi, les joueuses soignent leur look. Cela va avec l’esprit de ce tournoi, réputé glamour et tendance. Au fil des années, on a vu défiler sur les greens les looks les plus improbables : des tenues « color blocks » détonantes et assorties jusqu’au bout des ongles, des jupettes mariées à des chaussettes hautes, très prisées des joueuses coréennes…
C’est ainsi que l’Évian Championship s’est imposé comme un prescripteur de tendance de la mode sur greens.
Cette année Liérac et son égérie Inès Sastre remettront le prix de l’élégance à la joueuse la plus chic, la plus fair-play... Qui entre la star Michèle Wie du haut de son mètre 70, Paula Creamer, la Pink Panther au « total look » rose, ou la californienne Lexie Thompson réputée pour ses tenues dans le vent, remportera ce prix ?
Entre Nantes et La Baule, le seul Relais & Châteaux sur green de l’Hexagone vise la perfection. Aperçu de ses réjouissances.
Photo Karin Dilthey
Entre Nantes et La Baule, le seul Relais & Châteaux sur green de l’Hexagone vise la perfection. Aperçu de ses réjouissances.
Un domaine étoilé
Imaginez 220 hectares, un imposant château du XVe siècle, dont les dépendances abritent un hôtel cinq étoiles de 30 chambres avec piscine, spa, tennis et restaurant étoilé au Michelin, piloté par un élève de Joël Robuchon, Thierry Karakachian. Et aussi une forêt qui cache de petits cottages idéaux pour un séjour en famille, des dédales de chemins pour un jogging ou une balade à vélo et un étang rempli de carpes et de brochets pour les parties de pêche. What else ?
Package Temps d’un golf, à partir de 498 € pour 2 : chambre, petit déjeuner, dîner (boissons incluses) et 2 green-fees. www.bretesche.fr
Un parcours manucuré
Chênes et bouleaux centenaires… Les fairways dessinés par Henry Cotton en 1967 se glissent dans ce décor de rêve, avec des départs et des greens fleuris d’hortensias, de rhododendrons, d’azalées… Ce raffinement marié au luxe des lieux a valu à La Bretesche cinq étoiles dans le guide «Golf Stars». Ce qui en fait l’un des meilleurs de France.
De 71 € à 86 € le green-fee.
Des idées innovantes
Pour les timings serrés titillés par l’envie de swinguer, La Bretesche a inventé le green-fee au trou (5 € ) et les départs avancés (orange pour un tracé de 2 700 mètres et argent pour 4 500 mètres)… Autre nouveauté de l’été : les soirées musicales au club-house (jazz, bossa, manouche…).
Des compétitions à succès
Le golf de La Bretesche ne désemplit pas pour ses Trophées des Grands Vins, bimensuels, appréciés pour ses buffets sur le parcours. Même succès pour le Trophée « Madame Figaro » -BMW où le champagne Charles Heidsieck a coulé à flots. Qualifiés pour la finale : en brut, T. Mathon, V. Ewald, F. Bertin, F. Roux ; en net, C. Praud, C. Goullet, S. Martin, V. Thuillier. Concours de drive BMW : C. Moisan et S. Arriberouge. Concours de précision Nikon : B. Le Cloirec. Prix de l’exploit Yves Delorme : trou en un pour L. Capon. www.tropheemadamefigaro.fr
Le Gávea Golf and Country Club est réputé pour la beauté de son site.
Photo Presse
La ville célèbre le retour du golf aux J.O. avec un parcours de championnat. Visite exclusive.
Un links en vedette
Rare et spectaculaire, le links à l’anglo-saxonne est la Rolls des parcours… C’est donc le parti pris par Gil Hanse, l’architecte choisi pour imaginer le golf olympique. À Barra da Tijuca, où auront lieu la plupart des épreuves, il a dessiné des fairways ondulants comme une vague, des greens balayés par le vent, des roughs en sable et restinga (mangrove locale)… De quoi offrir un spectacle de toute beauté pour la compétition, du 11 au 20 août. Après les J.O., ce golf deviendra le premier parcours public du pays pour accueillir aussi bien les enfants des favelas que les touristes curieux.
Un projet 100 % écolo
Construit sur une réserve naturelle, le projet, longtemps controversé par les associations écologiques, a dû respecter un cahier des charges très précis pour préserver l’environnement : utilisation d’un gazon peu gourmand en arrosage, création de bassins de récupération des pluies pour s’alimenter en eau, interdiction d’apporter des éléments extérieurs sur le site… La préservation de la faune et de la flore a été une priorité pour le comité olympique. Depuis la création du parcours, 150 nouvelles espèces y ont élu domicile.
Ça swingue à Rio
Entre une visite du nouveau Museu do Amanhã, ouvert dans le Centro en début d’année, et une caïpirinha au Copacabana Palace, on tape la balle sur les deux golfs historiques de Rio, créés dans les années 1930 et griffés, entre autres, Robert Trent Jones. Le Gávea Golf and Country Club est réputé pour la beauté de son site. Les 18 trous se glissent entre deux montagnes emblématiques de la ville, Pedra da Gávea et Dois Irmãos, et déroulent une végétation digne du Jardim Botânico de Rio. À portée de drive, Itanhangá est un club multisport, prisé par les cadres cariocas pour ses écuries, ses terrains de polo et son golf. Ce dernier est plein de charme avec ses pau-brasils centenaires bordant des fairways plats et des petits greens bien défendus.
À 50 minutes de Paris, La Vaucouleurs joue la carte de la convivialité et du golf pour tous.
Photo Karin Dilthey
À 50 minutes de Paris, ce club écolo joue la carte de la convivialité et du golf pour tous.
Son 36-trous green
Le club a reçu le label Ecocert pour son attitude écoresponsable exemplaire. Ici, on n’utilise quasiment pas d’engrais sur le terrain, on s’autoalimente en eau et on arrose très peu les fairways en été. Les deux parcours transportent le joueur dans des univers bien différents. Les Vallons jouent les links avec ses fairways bordés de hautes herbes, ses nombreux bunkers et ses greens mouvementés. La Rivière, vallonnée et boisée, multiplie les obstacles d’eau pour une ambiance plus bucolique.
Ses bons plans
On aime : son départ « quatre balles » (184 € la semaine, 260 € le week-end), ses green-fees d’été sur la Rivière, jusqu’au 21 août (de 30 € à 50 €), son tarif fin de journée, trois heures avant le coucher du soleil (de 36 € à 48 €) et son green-fee & déjeuner (de 73 € à 94 €), belle occasion de découvrir le restaurant entièrement rénové. www.vaucouleurs.fr
Son parcours "éducatif"
En face de ses deux « grands » parcours, La Vaucouleurs a ouvert le golf du Pays Houdanais, un 18-trous rustique idéal pour ceux qui n’osent pas franchir le pas. Ici, pas de club-house, on réserve sa partie sur Internet, on vient en famille et on démarre sur n’importe quel trou. Ça ne coûte que 10 € (30 € pour le mois) et c’est gratuit pour les enfants. Autre initiative : les cours de golf gratuits pour les enfants défavorisés avec l’association Gwennaruz. www.golfdupayshoudanais.com
Le Trophée "Madame Figaro"-BMW
Il s’est inscrit parmi les rendez-vous conviviaux du club, tels que la soirée brésilienne du 20 août, la Coupe du Restaurant du 28, un shot-gun suivi d’un repas. Interrompu par les orages, notre pro-am s’est terminé à la nuit tombée, arrosé de champagne Charles Heidsieck.
Qualifiés pour la finale à l’Evian Resort Golf Club : en brut, Raphaël Marguery, Clémence Baetz, Marie Jorez, Arielle Esnault ; en net, Cédric Denis, Sylvia Bouchaud-Ayral, Virginie et Ester Lambert. Concours de drive BMW :Édouard David et Nathalie Bosson. Concours de précision Nikon : Virginie Chevalier. Prix de l’Exploit Yves Delorme : France Delecourt.
Karine Icher et Glwadys Nocera, les deux golfeuses tricolores au JO de Rio.
Photos AFP
[Série JO 2016] Après 112 ans d’absence, le golf fait son retour aux JO… Karine Icher et Glwadys Nocera, les deux représentantes tricolores, sont de « vieilles routières » du circuit dont l’expérience peut réellement les faire rêver d’un podium. Portraits croisés.
Une grande page de l’histoire du golf va s’écrire à Rio… Après 112 ans d’absence, la discipline revient au calendrier des épreuves olympiques, du 11 au 14 aout pour les hommes et du 17 au 20 août pour les femmes. Pour être à la hauteur de l’événement, les brésiliens ont vu grand. Ils ont fait construire 18-trous de type links, à Barra Di Tijuca, par l’un des plus grands architectes américains. Malheureusement depuis quelques semaines les meilleurs joueurs du monde déclarent forfait pour cette compétition. Zika, calendrier trop chargé… Les raisons invoquées sont variées et plus ou moins recevables. Chez les femmes en revanche beaucoup moins de forfaits. Toutes les grandes championnes seront présentes à Rio. Côté français, les deux joueuses sélectionnées ont un atout de taille pour espérer décrocher une médaille : une grande expérience de la compétition. En cœur, elles avouent être particulièrement fières de représenter les couleurs de leur pays pour cette première compétition olympique… Depuis 1904 !
Karine Icher, chef de file tricolore
Cette Castelroussine de 37 ans est la plus frenchy de nos golfeuses… Cela fait plus de dix ans qu’elle fait carrière à temps plein aux États-Unis, sur le LPGA Tour - la voie royale du golf féminin où les gains sont dix fois plus élevé qu’en Europe. Sans faire de bruit, elle y a fait son petit bonhomme de chemin. Certes, elle a moins de victoires au compteur que sa compatriote Glwadys Nocera (une seule en Europe) mais elle a su s’imposer comme une valeur sûre du Tour Américain, avec des résultats extrêmement réguliers : 90% de « cut » - barrage après deux jours de compétition- passés chaque saison, une bonne place dans le top 60 du Rolex Rankings - le classement mondial – et trois sélections en Solheim Cup (la Ryder Cup au féminin). En 2013, elle a même tranquillement franchi le cap des 3 millions de dollars de gain sur le circuit américain. Rien ne la prédestinait pourtant à faire sa vie dans le golf. Un père et une mère « non joueurs », une fille unique qui s’épanouit dans la danse et le tennis… A l’âge de 9 ans, le hasard la conduit au Golf de Villedieu qui organise ses journées portes ouvertes. Une révélation. Pour elle, mais aussi pour les pros qui l’initie. Karine a ce petit truc en plus. On fait comprendre à ses parents qu’elle devrait persévérer… Et la machine se met en route. École de golf au Val de l’Indre, première sélection en équipe de France à 12 ans, un titre de championne de France benjamine et minime en 1994 et 1996, un palmarès amateur renversant dont une victoire aux Championnats du Monde amateur où elle fait équipe avec… Glwadys Nocera, qui l’accompagnera aux JO de Rio !
Karine Icher est l’une des rares championnes à marier vie professionnelle et familiale.
Son adolescence est rythmée par son swing : entrainement à haute dose, école buissonnière pour participer à ses championnats... À 17 ans, elle sait qu’elle fera carrière avec ses clubs, mais préfère d’abord obtenir un DUT de gestion, au cas où sa vie chez les pros serait un échec. Il n’en est rien. Elle réussit du premier coup son entrée sur le circuit européen avant de tenter sa chance aux Etats-Unis. On est en 2005, Karine Icher décroche une invitation pour jouer le Corona Championship au Mexique. Elle transforme l’essai en terminant deuxième du tournoi. Une place sur le podium qui lui vaut d’obtenir un sésame pour disputer toute sa saison sur le Tour Américain. On ne la reverra qu’occasionnellement en Europe. Aujourd’hui elle a fait sa vie en Floride, à Orlando, avec son mari Fred Bonnargent - qui fut un temps son caddy – et sa fille de 5 ans, Lola. Elle est même l’une des rares championnes à marier vie professionnelle et familiale. « Il n’y a qu’aux Etats-Unis que cela est possible. Sur tous les tournois, nous avons une crèche et une école maternelle gratuite à disposition. J’y dépose ma fille le matin, avant d’aller jouer et je la récupère le soir. Sans cette facilité je n’aurai jamais pu poursuivre ma carrière ». A Rio, elle sera fière de représenter les couleurs de son pays, la France, et part clairement avec l’ambition de ramener une médaille.
Glwadys Nocera, pilier des greens
Aujourd’hui Glwadys Nocera a réellement acquis la réputation d’une joueuse d’expérience.
Photo presse Lacoste
C’est une valeur sûre du golf qui défendra les couleurs de la France à Rio. Glwadys Nocera, 41 ans, évolue depuis plus de 16 ans sur les circuits pro… Et avec succès. Régulièrement placée dans le top 5 des meilleures joueuses du Ladies European Tour, elle compte 15 victoires, un nombre incalculable de places d’honneur et quatre sélections dans l’équipe Européenne de Solheim Cup. Son secret : un driving et un jeu de fers solides mais aussi une grande lucidité et une maturité hors pair. Quelques jours avant de s’envoler pour Rio, elle ne boude pas son plaisir d’avoir été sélectionnée pour les J0 – contrairement aux nombreux golfeurs (Rory Mc Illroy, Victor Dubuisson, Adam Scott…) ayant déclaré forfait sous prétexte d’un virus Zika à risque. Partir au Brésil était même l’objectif de sa saison. « J’attends avec impatience cette expérience, celle du village, de la rencontre avec les autres athlètes et pourquoi pas celle de la Marseillaise sur le podium. Les jeux laissent des images dans la tête que l’on n’oublie jamais, des moments de sport que l’on ne vit nulle part ailleurs. » Elle se souvient ainsi des exploits de Carl Lewis, de Marie-Jo Perec ou de la victoire des « Barjots » en hand-ball.
Sportive dans l’âme, Glwadys l’est indéniablement. Une constante même de l’ADN des Nocera. Elle tape ses premières balles à l’âge de 7 ans, en famille, au golf du Val de Cher, puis à Vichy, mais pratique aussi tennis, hand, gym… La petite balle blanche ne l’a pas conquise immédiatement. Elle a progressé lentement… Mais sûrement, défendant d’abord les couleurs de son club, puis celles de sa ligue et de son pays, dans les équipes de France. Elle s’est prise au jeu, rattrapée par son gout pour la compétition. Poussée aussi par une famille de « golfeurs » -son père a travaillé pendant plus de trente ans à la Fédération, sa sœur, Estelle, dirige aujourd’hui le Golf de Chiberta. Après une très belle carrière amateur auréolée d’un titre de championne du monde par équipes, elle hésite encore à franchir le pas du professionnalisme et préfère poursuivre ses études à la « New Mexico State University », pour s’assurer un bon bagage (un diplôme de commerce international) tout en perfectionnant son swing au sein de l’équipe universitaire. Quelques années plus tard, ses premiers pas sur le circuit pro, en 2002, seront vite couronnés de succès. Aujourd’hui Glwadys a réellement acquis la réputation d’une joueuse d’expérience. Installée près de Genève, elle voit régulièrement Benoît Ducoulombier, son coach depuis 2012, mais sait aussi se fixer ses programmes d’entrainement, avec de bons repères techniques, « comme un pianiste qui ferait ses gammes » se plait-elle à dire. Avec, en sus, une bonne dose de physique, elle se dit prête pour Rio. Gonflée à bloc, « si fière de défendre nos couleurs ». Une médaille serait un bel aboutissement pour sa longue carrière.
Vidéo : ces femmes qui ont marqué les jeux olympiques
Cinquième jour du tournoi Evian Championship de 2015. (Évian-les-Bains, septembre 2015.)
Photo Philippe Millereau
Du 15 au 18 septembre, l’élite du golf féminin se retrouvera sur les greens d’Evian pour disputer leur cinquième Grand Chelem de la saison. Un tournoi incontournable qui marie glamour et excellence. Revue de détail.
Des joueuses triées sur le volet
« Major » oblige, seules les 120 meilleures joueuses au monde sont sélectionnées pour le tournoi. Nouveauté 2016, des special guests invitées à la fête : la meilleure joueuse universitaire, l’anglaise Bronte Law ; les lauréates des trois qualifications disputées en Europe, et, pour la première fois, en Corée et aux États-Unis... Seule la médaillée olympique de Rio, Inbee Park, a déclaré forfait pour blessure. Une initiative qui s’inscrit dans la vocation de l’Evian Championship à révéler de jeunes talents.
Des "stars" de plus en plus jeunes
La moyenne d’âge des têtes d’affiche ne dépasse pas les 21 ans. À suivre donc :
- Lydia Ko :à 19 ans, la Néo-Zélandaise domine déjà largement la hiérarchie mondiale et collectionne les records. Plus jeune numéro un mondiale, plus jeune joueuse à remporter un tournoi majeur... L’Evian Championship en 2015 !
- Lexi Thompson : cette Américaine est jolie, élégante et talentueuse (top quatre mondiale)... La joueuse rêvée pour l’image du golf au féminin.
- Brooke Henderson : troisième au classement mondial, le Rolex Rankings, cette Canadienne de 18 ans est la révélation de la saison 2016. Elle a déjà remporté deux tournois dont un Majeur.
- Ariya Jutanugarm : à 20 ans, deuxième meilleure joueuse du monde, la thaïlandaise est la nouvelle coqueluche des circuits... surtout avec ses trois victoires consécutives sur le LPGA.
Le sacre d’une championne
Lydia Ko gagnante de l'Evian Championship de 2015. (Évian-les-Bains, septembre 2015.)
Photo Jean-Pierre Clatot/AFP
À l’issu du tournoi, la joueuse ayant le plus brillé lors des cinq Grand Chelem de l’année remportera la Rolex Annika Major Award... Pas de suspens pour cette année : Lydia Ko est d’ores et déjà assurée de l’emporter avec une victoire aux ANA Inspiration et deux top cinq.
Des animations 2.0
Le tournoi surfe sur la vague du tout connecté. L’appli Evian Championship en offre toujours plus avec des statistiques sur les joueuses, des trous mais de la vidéo (les highlights de la journée, les replay, les interviews décalés des championnes…). À découvrir sur place, au village : des box photo pour immortaliser sa venue et la poster sur les réseaux sociaux, des lunettes virtuelles pour visiter le parcours en 3D, de nouvelles applis fitness et golf…
Les objets collectors du tournoi
Le polo, la casquette, le couvre-bois, la pochette... Des musts à porter sur les greens. On aime aussi : le polo brodé à la demande sur le stand Lacoste et la nouvelle bouteille d’Evian prestige aux couleurs de Lydia Ko bébé, la nouvelle ambassadrice de la marque.
Le bon plan
On aime le billet Premium offrant une place dans les loges VIP avec une coupe de champagne, un cadeau de bienvenu et une place de parking au golf. Pour vivre le tournoi à 100%, on choisit le pass 4 jours à partir de 55 € (gratuit pour les moins de 18 ans).
Concours Madame Figaro et Lierac, remportez votre beauty box
Dès sa création en 1994, ce tournoi a bousculé les codes du golf, en mariant compétition de haut niveau et glamour. Dans un cadre aussi idyllique que celui de l’Evian Resort, synonyme de beau et de raffinement, les championnes ont joué le jeu, défilant sur les greens apprêtées, maquillées, manucurées…
On se souvient de la première apparition de Paula Creamer, toute de rose vêtue, de celle de Michèle Wie, alors à peine âgée de 16 ans, ou encore de Natalie Gulbis, la pin-up des greens. L’Evian Championship a ainsi su donner un nouvel élan au rayonnement du golf féminin dans le monde. C’est aussi cela qui a fait son succès. Cette année encore, l’un des points forts de la semaine sera le Prix de l’élégance Lierac remis à la joueuse la plus chic, en partenariat avec Madame Figaro. Les pronostics vont déjà bon train.
Qui sera la lauréate ? Est-ce Lexi Thompson, la belle américaine toujours tirée à quatre épingles, Azahara Munoz, dont le charme latin ne laisse personne indifférent, Michèle Wie, toujours impressionnante avec son mètre quatre-vingt et ses tenues excentriques, Cheyenne Woods, la nièce d’un certain Tiger Woods ou Paula Creamer, surnommée la pink panther des greens ? Le prix sera remis le vendredi 16 septembre à Évian lors d’une soirée à l’Hôtel Royal. D’ici là, vous êtes invitées à voter pour votre coup de cœur…. À la clef : des beauty box à remporter !
Donald Trump, au restaurant du club house de son golf de Los Angeles, ne souhaitait que des femmes jeunes et jolies au service.
Photo Instagram / TrumpGolf
Une action en nom collective a été entreprise par plusieurs anciennes employées du Trump National Golf Club, où seules les femmes jeunes et jolies étaient tolérées pour servir au restaurant du club house.
Rancho Palos Verdes, Californie. C'est dans cette municipalité américaine située dans le comté de Los Angeles qu'est bâti le Trump National Golf Club. Au milieu du green, un restaurant. Et dans ce « Club House », des employées qui affirment aujourd'hui, qu'à l'époque où elles travaillent pour l'établissement, Donald Trump ne voulait que des femmes au physique attrayant.
Action au nom collectif
« J'ai vu Donald Trump dire à des responsables plusieurs fois (...) que les hôtesses du restaurant n'étaient "pas assez jolies" et qu'elles devraient être renvoyées et remplacées par des femmes plus séduisantes », affirme dans une déclaration sous serment Hayley Strozier, directrice de la restauration dans le « club house » du golf jusqu'en 2008.
En particulier, Hayley Strozier, l'une des plaignantes dans une action en nom collectif engagée en 2012 contre le golf, dont le Los Angeles Times a publié plusieurs extraits jeudi, avait reçu de la part d'un supérieur l'instruction de licencier une jeune femme « très compétente » parce que « M. Trump n'aime pas les gens gros ».
Une autre ex-responsable du restaurant du golf, Sue Kwiatkowski a déclaré dans d'autres documents déposés au tribunal de Los Angeles que « Donald Trump voulait toujours que les employées au physique agréable travaillent au club house ». Un gérant du restaurant, Charles West, affirme aussi qu'il avait reçu l'instruction d'employer des femmes jeunes et jolies pour servir au restaurant du club house.
Des porte-parole des golfs de Trump n'ont pas pu être joints dans l'immédiat.
475.000 dollars
Dans un document juridique de 2009, des avocats du Trump National Golf Club assurent que de tels comportements discriminatoires seraient contraires aux règles de l'entreprise.
La plainte s'est soldée par un accord amiable en 2013, d'après des documents reçus par l'AFP: Trump National Golf Club, sans admettre de fautes, a versé 475.000 dollars à quelque 600 anciens employés, qui accusaient également les dirigeants de l'entreprise de les empêcher de prendre des pauses pour déjeuner ou pour aller aux toilettes.
Le candidat républicain à la présidentielle fait l'objet de critiques récurrentes pour des propos offensants tenus à de multiples reprises lors de la campagne et auparavant.
Donald Trump, 70 ans et un style effrayant
En images
Le style déroutant de Donald Trump
Il était une fois "J.R." Donald Trump dans les années 80. (Août 1987.)
Photo Getty ImagesLe style déroutant de Donald Trump
Comme Manuel Valls à ses heures, Donald Trump aime porter la chemise corail. (Août 1987.)
Photo Getty ImagesLe style déroutant de Donald Trump
En 1988, il porte le même brushing aérien que son épouse (changée, depuis), Ivana Trump.
Photo Getty ImagesLe style déroutant de Donald Trump
Un brushing avec lequel il a visiblement grandi, en vrai. (À 21 ans, en 1977.)
Évian a déroulé son tapis rouge aux finalistes de notre pro-am. Résultats.
Le théâtre des festivités
Le rendez-vous est maintenant fixé tous les ans. Quinze jours après l’Evian Championship, cinquième majeur au féminin, les finalistes du pro-am Madame Figaro se retrouvent à leur tour sur les greens d’Évian. Après les travaux pharaoniques réalisés en 2013, la création de cinq nouveaux trous à grand spectacle, le parcours ne cesse de se bonifier. Cette année encore, des tonnes de sable ont été déversées sur les fairways, et de nombreux bunkers améliorés. Le résultat : un parcours à la fois spectaculaire et technique, offrant des panoramas de rêve sur le lac Léman, les Alpes, et proposant un vrai challenge avec ses greens très mouvementés.
Les réjouissances du week-end
Elles ont débuté à l’Hôtel Royal, le palace début XXe siècle du resort, tout juste rénové par les architectes François Champsaur et François Chatillon, pour la partie monuments historiques. Face au Léman, ses chambres marient le blanc et le bleu, le style contemporain et Art déco. Cet hiver, c’est le club-house qui a fait peau neuve. Fini son décor en bois, façon chalet : place à une architecture moderne et lumineuse, mettant en scène les photos souvenirs de l’Evian Championship. En 2015, Évian a été élu meilleur resort de luxe en Championship.
Le dress code du "save the date"
« Red carpet » pour les vingt-sept équipes alignées au départ. Traduisez : petite robe noire et nœud papillon de rigueur pour tenter de remporter le concours d’élégance Lacoste. Certaines joueuses avaient même opté pour la robe longue, alors que leur pro swinguait en costume-cravate. Le jury est resté longtemps indécis avant de délibérer. Finalement, le premier prix revient à Priscilla Gracia, Élisabeth Codet, Virginie Sannier et Rodolphe Berrubé, pour leur allure et leur créativité. Deuxièmes : Floriane Adam, Marie-Martine Turret, Béatrice Morel et Wilfried Le Biez, pour la coordination de leurs tenues. Troisièmes : Marie de Ferrier de Montal, Emma Perier, Marie Pardi et Olivier Raynal, pour leur look fashion.
L’esprit de compétition
Les gagnantes en net.
Photo Karin Dilthey
Cent huit finalistes et, parmi eux, presque la moitié des joueuses ayant un index en dessous de 10, dont plus de trente sous la barre des 5. C’est dire si le niveau de la compétition était relevé. Et même si le parcours s’annonçait technique et difficile, les scores à l’arrivée étaient incroyables : moins 21 en brut et moins 23 en net (voir l’encadré). Même niveau d’excellence pour les prix spéciaux. Le concours de drive BMW se gagne à 280 mètres pour les pros (Guy Tran), et à 262 mètres pour les amatrices (Juliette Torres). Côté précision, au 16, un des trous signature du parcours, Nathalie Kyhen a mis sa balle à 9 centimètres du drapeau, et le pro Damien Rippe, à 85 centimètres.
La remise des prix
Des cadeaux alignés sur plus de 10 mètres de long, c’est aussi cela qui fait le succès de notre compétition ! Brillantes ou moins, toutes les équipes sont reparties d’Évian avec une récompense. Grâce à la générosité de nos partenaires, il y en avait pour tous les goûts : des bijoux Mauboussin pour les lauréates, mais aussi des sacs Chantaco de Lacoste, des beauty bags Payot, des putters Ping, des magnums de vin Mouton Cadet et de champagne Charles Heidsieck, des montres Skimp, des chocolats Michel Cluizel…
Le bouquet final
C’était le tirage au sort tant attendu à la remise des prix. Celui qui invite chaque membre d’une équipe, accompagné de la personne de son choix, à voyager. Cette année, cap sur Oman, à l’hôtel Shangri-La de Mascate, grâce au tour-opérateur Formigolf. Au programme : vol sur la compagnie Oman Air, réputée pour son service cinq étoiles, et golf au Muscat Hills et à Almouj, les deux tracés de championnat du sultanat.
Les joueuses du tounoi de golf féminin
En images
Les joueuses du tounoi de golf féminin
Paula Creamer.
Photo Philippe MillereauLes joueuses du tounoi de golf féminin
Jenny Shin.
Photo Philippe MillereauLes joueuses du tounoi de golf féminin
Suzann Pettersen.
Photo Philippe MillereauLes joueuses du tounoi de golf féminin
Zoom sur l’Édition 2017 du Trophée Madame Figaro - Renault placé sous le signe du renouveau.
DP Madame Figaro
Nouveaux partenaires, festivités inédites… Zoom sur l’Édition 2017 placée sous le signe du renouveau.
Un nouveau nom
Renault, voiture officielle des stars lors du Festival de Cannes et de la Mostra de Venise, devient notre partenaire titre – et notre compétition s’appelle désormais le Trophée « Madame Figaro »-Renault. L’occasion de découvrir la Zoe, l’électrique en vue, ou le Talisman Estate, idéal pour les golf-trotteurs.
Quatorze étapes
On change de nom, mais on ne change pas une formule qui gagne : quatorze qualifications programmées dans les clubs les plus prestigieux de l’Hexagone. Le coup d’envoi sera donné le 27 avril à l’Old Course de Cannes-Mandelieu, le golf le plus hype de la Croisette. Suivront des étapes à Toulouse-Palmola, un club ultra-sportif, à Saint-Germain, un grand privé, à Servanes, réputé pour son panorama sur les Alpilles, au Vaudreuil, qui vient d’ouvrir un hôtel sur greens, au Médoc, au Touquet…
Des équipes 100 % féminines
Avec plus de 1 800 participantes chaque année, le Trophée « Madame Figaro »-Renault est la plus grande compétition féminine de France. Sa formule, le pro-am, associe trois amatrices (index de 0 à 36) à un pro (ou à une proette). Une belle occasion de passer la journée avec un(e) pro et entre copines.
Un podium XXL
Six équipes en brut et six équipes en net sont récompensées par une remise de prix. Avec de la maroquinerie Lacoste, partenaire de grands tournois et équipementier de champions ; avec du caviar à déguster en amoureux, offert par Kaviari ; avec des chapeaux Poupard et Delaunay ou des lunettes Acuitis ; avec des chocolats Michel Cluizel, des bulles Charles Heidsieck… Côté prix spéciaux, Payot, pionnier de la gymnastique faciale, récompensera la précision. Et Renault, la puissance, traduisez : le drive le plus long.
Des animations tous azimuts
Après la partie, on fait quoi ? Selon les étapes, on découvre les crèmes Payot, on déguste les produits de la maison Kaviari, on essaie les derniers modèles Renault... Sur toutes les qualifications, on déguste les crus de Mouton Cadet, en marge d’un concours de putting sur 9-trous.
Une finale au sommet
Rendez-vous à Évian, le 2 octobre, pour les lauréats en brut et en net de chaque qualification. Ils joueront ce parcours major, réputé pour sa difficulté et son entretien top niveau, quinze jours seulement après l’Evian Championship. Cerise sur le gâteau : le voyage, offert par tirage au sort, au PGA Catalunya, aujourd’hui réputé comme l’un des plus beaux golfs d’Europe.
95 € l’inscription pour les joueuses licenciées auprès de la Fédération Française de Golf,
50 € pour les moins de 18 ans.
Plus d'infos sur www.tropheemadamefigaro.fr.
Nos conseils pour bien débuter notre saison de golf.
Photo iStock
Gainage, étirements, équipement... La marche à suivre pour être au top sur le green.
Se muscler et s’étirer
«Les secrets d’un swing confortable et efficace : des appuis solides et un bon pivot», affirme Steve Chadefaux (1), à la fois ostéopathe et pro de golf. Ce coach connaît mieux que personne les ficelles pour optimiser ses performances en fonction de ses capacités. Selon lui, la course à l’armement musculaire, à la Tiger Woods ou Lexi Thompson, est une erreur. Mais, avant de reprendre le chemin des greens, il conseille néanmoins quelques exercices simples à réaliser chez soi.
Du gainage, pour renforcer les abdominaux transversaux, les muscles profonds des cuisses, des fessiers. C’est excellent pour améliorer la rotation du bassin et les appuis.
Tenez la planche une minute et renouveler l’exercice cinq fois en vous accordant trente secondes de repos entre deux séries.
Des assouplissements, pour avoir un swing le plus délié possible. À l’aplomb d’un mur, placez-vous en position de jeu, les pieds à 15 centimètres de la plinthe. Mettez vos deux mains au niveau des épaules, ouvertes vers le mur d’en face. Simulez un backswing puis un finish en allant, à chaque fois, poser vos paumes sur le mur. Un exercice à renouveler quatre ou cinq fois par jour.
Du renforcement, pour avoir des jambes en béton.
Faites la chaise, adossée à un mur. Tenez la position une minute, trois fois de suite.
Vérifier son matériel
Faites toujours un check-up de vos clubs.
Photo iStock
Avant de commencer la compétition, faites un check-up de vos clubs. «Généralement, les grips doivent être changés tous les deux ans», explique Wally, chez Golf Repair Shop, l’atelier de réparation préféré des champions. Quand ils deviennent légèrement brillants et plus secs, le caoutchouc est abîmé. Le club risque alors de glisser dans les mains.
Profitez-en aussi pour faire un fitting, vérifier la taille du grip, le lie du club et regarder si votre matériel est toujours en harmonie avec votre jeu. «L’hiver est aussi le meilleur moment pour changer de canne et s’habituer à une nouvelle série.» Enfin, pensez à changer les crampons de vos chaussures.
Essayer un nouveau driver 100 % féminin
Il s’appelle G Le et a été conçu par le fabricant américain Ping (389 €), qui équipe des championnes comme Azahara Muñoz, ou Joanna Klatten côté français. Étudiée pour le swing plus lent des golfeuses, sa tête en titane donne plus de vitesse à la balle- donc plus de distance- et offre une belle régularité de jeu grâce à son équilibrage poids plume et à son centre de gravité abaissé.
(1) En savoir plus : Steve Chadefaux, au 06.07.21.14.41.
Quinze recettes saines à manger après une séance de sport :
En images
L'avocat health club
L'avocat health club : parfait accord de l'aspect pratique du club sandwich et de la fraîcheur de l'avocat.
Rien de mieux que de partir en vacances avec son pro pour progresser.
Au Club Med avec un champion
Une opportunité à saisir pour les GM (traduisez : les gentils membres) ! Jusqu’au 13 mai, ils auront la chance de côtoyer plusieurs grands joueurs de golf et de tennis, ambassadeurs Lacoste, dans des villages du Club Med comme Da Balaia au Portugal, Opio en Provence ou Vittel le Parc. Côté green, c’est Jean Van de Velde qui partagera avec eux son expérience, leur prodiguera de bons conseils et animera des démos riches d’enseignements. Pour immortaliser cette rencontre, le croco a édité des polos collector bleus, blancs et rouges, témoignages de ce partenariat entre le champion du village de vacances luxe et la plus fashion des griffes sportswear. Signe de reconnaissance : le chiffre 45, emblème du Club.
À Évian avec un surdoué
Cinquième jour du tournoi Evian Championship de 2015. (Évian-les-Bains, septembre 2015.)
Photo Philippe Millereau
Marc Pendariès a gagné l’Orange Bowl (championnat du monde junior) à l’âge de 16 ans. Après avoir joué sur le circuit européen, il est devenu coach et suit aujourd’hui son fils Adrien, l’un des grands espoirs du golf français – sélectionné la saison dernière en Ryder Cup Junior et vainqueur de l’Optimist International Championship, un tournoi remporté en son temps par Tiger Woods. Du 16 au 18 juin, il animera un stage à l’Evian Resort Golf. Trois jours de golf intensif où l’enseignement sera personnalisé pour devenir plus performant sur le terrain. Au programme : parcours accompagné sur les 18-trous Major d’Évian et travail technique à l’Evian Training Center offrant practice sur herbe, nombreuses mises en situation de jeu, quatre trous compacts avec départs modulables… Chaque élève repartira avec une routine d’entraînement pour la saison.
1 129 € le stage avec 3 nuits à l’Hôtel Ermitage en demi-pension, 3 green-fees et accès illimité au Training Center. Tél. : 06 11 01 24 98.
À La Palmyre avec le pro de l’initiation
Depuis plus de vingt ans, Stéphane Bachoz prône l’enseignement d’un geste naturel. Son credo : taper la balle à partir de ce que l’on sait déjà faire – par exemple, la marche. Déjà présent dans plusieurs golfs de la région parisienne et dans un studio top niveau rue Balzac (Paris VIIIe), il vient d’ouvrir un centre d’apprentissage, FlowMotion Golf Learning, à La Palmyre, où il sera présent tout le mois d’août avec Olga, sa femme, également proette et formée à ses méthodes. Il y organisera des stages Yogolf, yoga et golf, pour être en harmonie avec soi et avec son esprit. Autre chance à saisir : une journée VIP avec Michael Hebron, l’un des plus grands coachs du monde, exceptionnellement présent à Paris le 17 mai, aux côtés de Stéphane Bachoz.
À Saint-Malo, le golf et son hôtel sur greens comptent parmi les meilleures adresses du Grand Ouest. Visite privée.
Un tracé manucuré
Signé Hubert Chesneau, l’un des architectes du Golf National (théâtre de la Ryder Cup en 2018), il est planté sur les anciennes terres de chasse de Richard Surcouf, le corsaire de Saint-Malo. En témoigne sa malouinière au trou 10. À vingt minutes de la mer,il alterne fairways larges et trous plus étroits. Les 40 hectares de l’étang de Mirloup donnent du cachet au lieu et une touche spectaculaire aux trous 6 et 16. Pour séduire les joueurs de tous niveaux, il se relooke tous les ans. Ses fairways sont tondus trois fois par semaine en croisé ; ses greens, tous les jours…
À partir de 45 € le green-fee.
Un art de vivre oxygéné
On aime l’hôtel trois étoiles, QG idéal pour aussi profiter des parcours alentour, dont le fameux links de Dinard. Ce resort joue la carte du bien-être, avec deux restaurants qui servent les légumes bio cultivés près du trou 7, les produits locaux, un espace fitness et une toute nouvelle piscine extérieure chauffée. Le plus : les accords avec les Thermes marins de Saint-Malo, à portée de drive, c’est la même maison !
Pass Golfs de Bretagne entre Terre et Mer, à partir de 315 € par personne les deux nuits, avec les petits déjeuners, les green-fees 18 trous, aux golfs des Ormes (à Dol-de-Bretagne), de Dinard et de Saint-Malo. www.saintmalogolf.com
Des compétitions top niveau
Du 5 au 9 juillet, le club recevra pour la seconde année une épreuve de l’Alps Tour, 3e division du Tour européen. Du 16 au 20 août, il organise le BestidF Open, une épreuve « à la manière des pros » ouverte à tous, avec concours par 3 le mercredi, suivi de quatre tours de compétition. En amuse-bouche, le club a reçu le Trophée « Madame Figaro »-Renault, une journée fêtée autour d’une coupe de champagne Charles Heidsieck. Qualifiés pour la finale à l’Evian Resort Golf Club : en brut, Geoffrey Marziale, Aurélie Noël, Victoria Mercier, Christine Olivier ; en net, Yann Kervella, Emma Pay, Sylvie Brossard, Adeline Le Blan. Concours de drive Renault : Nils Drost et Amélie Noël. Concours de précision Payot : Marie-Claire Morvan. Prix de l’exploit Yves Delorme : trou-en-un pour Nicole Freymuth.
Temple du bien-être et escale mythique face au lac Léman, l’Hôtel Royal Evian Resort propose une nouvelle vision du rituel détox. Quelques recettes, en avant-goût, pour s’offrir chez soi une parenthèse d’harmonie et de parfaite régénération culinaire.
Ce n’est pas un hasard si tout le gotha du sport vient ici pour se ressourcer, là où tout est calme, luxe et pureté… Il y a des lieux qui appellent à la sérénité, où tout invite à se laisser aller pour mieux recharger ses batteries. Des adresses comme l’Evian Resort, destination idéale pour rééquilibrer le corps et l’esprit. En mode détox, la magie s’opère en trois temps. Il y a d’abord un mot, « Evian », dont la portée coule de source, celle d’une eau minérale synonyme de pureté. Il y a ensuite un écrin, celui du lac Léman, avec les vertus apaisantes qu’on lui connaît. Et enfin ce bateau amiral surplombant le lac, l’Hôtel Royal, qui vous invite à embarquer pour un voyage au cœur de la zénitude.
Ambiance Belle Époque
La salle à manger aux fresques néobaroques.
Photo Bernhard Winkelmann
À peine un pied posé à bord, et le temps semble suspendu. La grande entrée fait renaître les fastes de la Belle Époque, avec ses fresques néobaroques de Gustave Jaulmes décorant les plafonds, son impressionnant lustre en cristal de Saint-Louis, son escalier central, qui a vu défiler les grands de ce monde - de Sacha Guitry à Greta Garbo -, et toujours, en fil rouge, cette vue sur le Léman, contrastant avec la pureté d’un ciel azur pétard, n’ayant rien à envier aux panoramas de la Grande Bleue.
Rénové en 2014 par l’architecte François Champsaur et l’architecte en chef des monuments historiques, François Chatillon, ce palace a su garder son âme et son héritage historique tout en offrant un design plus contemporain. Ses 150 chambres et ses suites, réparties sur six étages, ont été conçues dans des camaïeux de crème et de bleu poudré, deux couleurs caressantes invitant au cocooning. Ici, moquette épaisse, bois blond et marbre de Carrare se marient avec les bureaux et les guéridons Art déco. Pour descendre au spa, il suffit d’emprunter les couloirs feutrés, décorés de photos noir et blanc signées Arnold Newman ou Eamonn McCabe. Là, bercé par le bruit de l’eau qui coule, l’ambiance invite à profiter pleinement des soins du programme détox : massage, gommage, bain hydromassant ou réflexologie plantaire.
Locavore et healthy
En collaboration avec la diététicienne des lieux, le chef Patrice Vander a conçu une série de menus à moins de 550 calories. Son credo : faire une cuisine allégée, certes, mais goûteuse et plaisante. Pour cela, il privilégie les écrevisses, les poissons du lac, les volailles de Bresse, remplace l’amuse-bouche par un thé de légumes infusés à la verveine, et multiplie les astuces : ne pas verser l’huile d’olive directement dans sa poêle mais badigeonner au pinceau les aliments à cuire, éviter les sauces à base de farine et abuser des herbes du potager maison… De quoi cultiver l’image bien-être de cette adresse de Haute-Savoie, plébiscitée par les sportifs de tous horizons.
Un triptyque bien-être
La piscine, havre de paix, avec vue sur le lac Léman.
Photo Bernhard Winkelmann
Trois jours, trois soins et trois repas détox par jour, c’est le fil conducteur du programme Équilibre 3 de l’Hôtel Royal à Évian. Il combine les bienfaits d’un réveil musculaire matinal, de rituels au spa Évian Source et d’une cuisine allégée pour retrouver son équilibre en un temps record. Une cure de boissons détoxifiantes vient compléter le programme et facilitera l’effet élimination : un jus de citron tous les matins au réveil, des infusions digestives et drainantes et un litre et demi d’eau d’Évian par jour.
À partir de 1 555 € par personne, incluant trois nuits à l’Hôtel Royal, trois soins, trois repas et trois réveils musculaires avec un coach par jour. Réservations au 04 50 26 50 50.
Visite de l'Hôtel Royal Evian
En images
Le chef
Le chef Patrice Vander.
Photo Bernhard WinkelmannRendez-vous bien-être
La salle à manger aux fresques néobaroques.
Photo Bernhard WinkelmannRendez-vous bien-être
Le potager dans le parc de l’hôtel fournit légumes et herbes au chef, Patrice Vander.
Photo Bernhard WinkelmannRendez-vous bien-être
La piscine, havre de paix, avec vue sur le lac Léman.
DP Yuj, Speedo, Mizuno, Ralph lauren, Tomtom, K-Way, Nike, O'Neill
Tennis, golf, boxe, course à pied... L'heure des soldes a également sonné pour les équipements sportifs. Découvrez notre sélection de 33 pièces bradées.
La période bénite des soldes est enfin arrivée. L'occasion de dénicher à prix réduits des équipements ou accessoires de sport traditionnellement coûteux. Bien que les marques bradent rarement leurs produits ou le fassent avec (grande) parcimonie, nous avons repéré quelques bonnes affaires. De quoi renouveler votre équipement, investir dans du matériel connecté longtemps convoité mais jamais adopté, ou vous (re)mettre au sport cet été.
Qu'il s'agisse d'un sac de golf en cuir, d'une panoplie de boxeuse, d'une tente pour vos escapades montagnardes, ou encore d'une veste de ski pour l'hiver, chaque discipline propose des soldes intéressants, de - 10% à - 50%. Tout ceci sans lésiner sur la qualité du produit acheté. Même soldé, l'article doit répondre aux exigences sportives : matières respirantes, praticité, confort ou encore technicité. Inutile de préciser qu'il ne faut pas vous attendre à trouver des intemporels noirs à petits prix. À l'instar du prêt-à-porter, les soldes concernent davantage les articles colorés. À vos marques, prêtes, shoppez !
33 pièces techniques à shopper en soldes
En images
Les équipements de sport en soldes - Surf
Combinaison de surf O'Neill en plastique recyclé, 79,99 € au lieu de 99,99 €, soit - 20%.
En vente sur www.oneill.com.
DP O'NeillLes équipements de sport en soldes - Surf
Planche de surf Maluku bicolore, 567,44 € au lieu de 631,79 €, soit - 10%.
En vente sur : www.surfdome.fr.
DP Maluku Les équipements de sport en soldes - Surf
Maillot de surf perforé Ward Whillas, 144 € au lieu de 240 €, soit - 40%.
En vente sur : www.net-a-porter.com.
DP Ward WhillasLes équipements de sport en soldes - Vélo
Montre Tomtom GPS, 249 € au lieu de 289 €, soit - 14%.
En vente sur : www.asadventure.fr.
La joueuse de golf américaine Michelle Wie au tournoi KPMG du 1er juillet 2017. (Olympia Fields, États-Unis.)
Photo Getty Images - Traci Edwards/PGA of America
Scandale dans le milieu du golf : la LGPA, association du golf féminin américaine demande à ses joueuses de s’habiller de manière plus professionnelle.
Aux États-Unis, les golfeuses professionnelles devront remiser débardeurs, mini-shorts et jeans troués au club house. C’est du moins le souhait qu’a exprimé la LGPA, Ladies Professional Golf Association, dans un mail du 2 juillet 2017 adressé à toutes ses licenciées. Un rappel à l’ordre qui fait réagir.
Un sport à part
L’association LGPA organise les principaux tournois de golf internationaux. La modification du code vestimentaire envoyée par la présidente des joueuses n’est donc pas anecdotique. Elle précise notamment que :
Les débardeurs à dos nageur ne sont autorisés que s’ils ont un col,
L'interdiction de porter des décolletés plongeants et des joggings,
Les jupes et jupes-short ne sont autorisées que si elles couvrent entièrement les fesses des joueuses, qu’elles soient debout ou accroupies,
Les jeans aux soirées officielles sont acceptés à condition qu’ils ne soient pas troués et qu'ils soient «classes».
Et si une joueuse s'obstine à vouloir porter ce short XS ? Mille dollars d’amende, doublée à chaque nouvelle faute vestimentaire. À la lecture de ces restrictions, nombre sont ceux qui y ont vu une atteinte à la liberté de s’habiller des joueuses, comme chez Teen Vogue. Le magazine américain n'a d'ailleurs pas hésité à qualifier la démarche de «slut-shaming». Levée de bouclier féministe. Mais c’était sans compter sur l’historique du golf, et sur l’exigence stylistique propre à la discipline, qui s’applique aussi bien aux femmes qu’aux hommes. On rappelle d'ailleurs que ces derniers sont tenus de rentrer leur polo dans leur pantalon.
Le style preppy pour emblème
Heather Daly-Donofrio, représentante de l’association LGPA interrogée par le quotidien britannique The Guardian, explique : «Le code vestimentaire du golf intime aux joueurs de se présenter de manière professionnelle, pour renvoyer une image positive de la discipline.» D’où les polos à col, les pantalons à plis pour les hommes et les jupes tout juste au-dessus du genou pour les femmes. Un style cher au Tommy Hilfiger des débuts. Pourtant, quelques assouplissements ont été consentis, au profit du confort ou pour cause de fortes chaleurs. Des bermudas et hauts sans manche ont ainsi fait leur apparition sur les greens. La joueuse américaine Michelle Wie est l’une des figures de cette modernisation, elle qui s’est présentée au tournoi HSBC de mars 2017 en débardeur et jupe mi-cuisse, sans subir la moindre remontrance.
Pourquoi alors, ce retour en arrière de la LGPA à peine quatre mois après ? Aux États-Unis, l’imaginaire de la discipline est davantage victime du succès de l’athleisure. Cette façon qu’ont les célébrités de sortir en legging, brassière, comme si l’uniforme sportifétait le look du moment (bonjour Gigi et Bella Hadid). Sur les réseaux sociaux, Instagram en tête, les «golf babes» - c’est ainsi que les désigne le magazine spécialisé Golf Digest- posent dans des tenues sportives plutôt sexy, mais très éloignées de celles officielles que l’on retrouve sur le green. Il faut croire que la fédération professionnelle du golf féminin a finalement vu d’un mauvais œil ce laisser-aller stylistique vis-à-vis des autres pays du globe, plus intransigeants. Reste à savoir où est la frontière entre respect de la tradition et respect du sportif en plein effort physique.
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